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Cahiers de Logique et d'Epistemologie
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 | De l'expression.
Essai sur la 1ère Recherche Logique
Claudio Majolino
On expression. An Essay on Husserl's First Logical Investigation
This book pursues a twofold purpose:
(1) presenting the first attempt to reconstruct Husserl’s early theory of expression within the context of the semiotic debate of his time, it provides not only an unusual introduction to the 1st Logical investigation but also a valuable historical outline of the different theories of signs—philosophical, psychological and mathematical—of the end of the 19th century;
(2) having singled out the specificity of Husserl’s position, it uncovers the critical potential of the Husserlian semiotics in its critique of the century-long dogma according to which “sign” is an univocal term whose essence can be captured by the medieval formula aliquid stat pro aliquo. On the basis of a previous detailed study of his 1891 manuscript Semiotics. On the logic of signs, Husserl’s notion of expression in the Logical Investigations is presented and contrasted with Brentano’s distinction between authentic and inauthentic presentations (eigentliche/uneigentliche Vorstellungen), Anton Marty’s theory of the twofold mode of reference of signs and his theory of linguistic form (Sprachform), Eduard Martinak’s and Richard Gätschenberger’s semiotics, and Meinong’s understanding of the relation between signs and assumptions (Annahme).
Ce livre poursuit un double objectif.
(1) D’un point de vue historique, il s’agit de la première tentative de reconstruire la théorie de l’expression du premier Husserl à partir du débat sémiotique de son époque. Une telle mise en contexte fournit non seulement une introduction inédite à la 1ère Recherche Logique ; elle brosse aussi un tableau des différentes théories du signe philosophiques, psychologiques et mathématiques à la fin du 19ème siècle.
(2) D’un point de vue théorique, le fait d’avoir indiqué la spécificité de la position de Husserl permet de montrer le potentiel critique de la sémiotique husserlienne, à savoir la mise en cause de l’ancien dogme selon lequel « signe » est un terme univoque dont l’essence est capturée par la formule médiévale aliquid stat pro aliquo. La notion husserlienne d’expression est ainsi examinée à partir d’une étude du manuscrit de 1891 « Sémiotique. Sur la logique des signes », avant d’être traitée en rapport avec la distinction brentanienne entre représentations propres et impropres (eigentliche/uneigentliche Vorstellungen), la théorie de la forme interne de Marty (Sprachform), la sémiotique d’Eduard Martinak et Richard Gätschenberger, et la compréhension meinongienne du rapport entre signes et assomptions (Annahme).
Forthcoming
978-1-84890-024-0
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